Double You collabore depuis 2015 avec MyTree, une petite entreprise fondée par Emmanuel Vitu. Sa plateforme solidaire et participative permet d’investir concrètement et durablement dans des projets de plantation. Alors en ce début d’année 2022, on vous offre des arbres à planter, et pas n’importe comment !
Des forêts vides de sens
D’un côté vous trouverez certains acteurs de la reforestation qui prônent la quantité : “plus d’arbres plantés, c’est plus de CO2 capturé !” Derrière ces arbres vendus généralement à 1€, une promesse de belles forêts en renaissance mais en réalité, un gros business peut se cacher derrière ces pratiques.
Souvent une seule essence (de conifère) est mise en terre, ce qui s’avère à terme contre-productif pour le climat et la biodiversité du site choisi. On plante donc des milliers d’hectares pour pas cher mais les bénéfices sont décevants, c’est ce qu’on appelle du greenwashing.
Selon cette étude de Preprints, 10 règles d’or sont à respecter pour assurer une bonne séquestration du CO2, un retour de la biodiversité et une viabilité économique :
- Protéger la forêt existante avant-tout ;
- Travailler ensemble (impliquer toutes les parties prenantes) ;
- Maximiser le retour de la biodiversité pour atteindre des objectifs multiples ;
- Sélectionner les zones appropriées ;
- Favoriser la régénération naturelle dès que possible ;
- Sélectionner des essences pour augmenter la biodiversité ;
- Utiliser des plants résilients (avec une diversité génétique et une provenance multiples) ;
- Préparer l’infrastructure, la capacité et l’approvisionnement en graines ;
- Apprendre en faisant (approche adaptative) ;
- Faire payer le prix (assurer la viabilité économique du projet).
L’art de bien planter
Ces 10 règles, le fondateur de MyTree a décidé de les appliquer avec ferveur. Les projets d’Emmanuel Vitu se concentrent en France et se différencient par leur qualité et leur sincérité, dans une approche éthique et réaliste. Pour chacun, les objectifs d’agroforesterie sont très précis : créer des couloirs de biodiversité, limiter l’érosion sur les bords d’un cours d’eau, favoriser le retour des pollinisateurs, limiter l’usage d’intrants chimiques, embellir le paysage, réguler le cycle de l’eau…
Chaque plantation se dessine avec des bénéficiaires locaux (pépiniéristes, agriculteurs, citoyens). L’arbre ne peut donc pas valoir 1€, son coût est de minimum 5€ car la qualité du plant, le suivi de croissance et de l’atteinte des objectifs écologiques sont hautement assurés.